L’ouverture
À l’exception des appareils d’entrée de gamme, tous les objectifs sont munis d’un diaphragme. Il s’agit d’un assemblage de lamelles mobiles (5 à 10 suivant la taille de l’objectif et son prix), à l’intérieur de l’objectif entre les groupes de lentilles avant et arrière.
L’ouverture du diaphragme (valeur focale/) doit se comprendre de la façon suivante:
- Plus l’indice f/ est petit, plus l’ouverture du diaphragme est importe
- Lorsque l’ouverture du diaphragme est importante, celui-ci laisse passer plus de lumière.
Il existe un rapport direct entre l’ouverture de l’objectif et son champ de netteté (ou profondeur de champ). En effet pour un objectif donné, plus l’ouverture utilisée est grande (chiffre sous le f/ petit, ex. f/1.8) moins le champ de netteté sera étendu (ou moins la profondeur de champ sera grande). Ce qui fait qu’avec un objectif très ouvert à la prise de vue, il sera possible d’avoir, pour un portrait, les yeux nets et le fond de la photo floue, voire le nez flou.
L’ouverture, notée N=f/D est le rapport entre la focale de l’objectif et le diamètre le plus contraignant sur le chemin optique. Par convention, sur un objectif l’ouverture est généralement exprimée sous la forme f/N, c’est-à-dire « la valeur de la focale f divisée par le rapport d’ouverture N ».
Ouverture = focale/diaphragme
Exemple:
f/2 pour un objectif de 50mm de focale indique une ouverture maximale du diaphragme de 25mm.
Pour les petites ouverture, le phénomène de diffraction dégrade la précision de l’image (le piqué). La valeur d’ouverture à partir de laquelle la diffraction devient gênante dépend principalement de la taille de la surface sensible et de la définition attendue. On considère généralement que f/16 constitue une limite en 24×36 et f/11 avec un appareil à capteur APS-C.